Questions fréquentes

Il s’agit de deux fondations distinctes, indépendantes, liées par une longue histoire commune et issues du mouvement Terre des hommes, créé par Edmond Kaiser en 1960 pour venir en aide à l'enfance meurtrie. Entre1963 et 2022, cette collaboration a permis de sauver la vie de près de 10’000 enfants. En 2022. le Conseil de la Fondation Terre des hommes — Aide à l’enfance a décidé depuis Lausanne de mettre un terme à son activité de soins spécialisés. Elle cesse donc de transférer des enfants démunis et nécessitant une opération vers l’Europe. Par conséquent, elle a résilié la convention qui la liait à la Fondation Terre des hommes Valais – La Maison de Massongex. Les deux fondations ne collaborent désormais plus.

La fondation Terre des hommes Valais concentre ses activités à Massongex. Elle y accueille les enfants transférés en Suisse dans les hôpitaux universitaires romands. Elle n’a donc pas d’employé expatrié.

Plusieurs facteurs empêchent les parents d’accompagner leur enfant en Suisse:
La difficulté d’obtenir un visa
Les frais importants liés au voyage
La nécessité de rester au pays pour s’occuper du reste de la famille
L’impossibilité pour La Maison d’accueillir 40 à 50 mamans ou papas de 10 à 15 pays différents

A l’heure d’internet, il est facile de communiquer par Skype ou par les réseaux sociaux. Mais le moyen le plus répandu reste le téléphone. Nos association et fondations partenaires qui transfèrent les enfants en Suisse sont également en contact avec les familles.

85% des enfants accueillis ont des problèmes de cardiopathie, les autres souffrent de diverses maladies comme des malformations anorectales/urinaires/vésicales, des séquelles du noma ou encore des problèmes orthopédiques. Parfois il peut s’agir d’accidents: la sténose caustique de l’œsophage, brûlures, etc.

Non, une fois les soins post-opératoires terminés, les enfants retournent vivre dans leur pays auprès de leurs parents.

Les enfants restent en moyenne deux mois à La Maison.

Certains d’entre eux ont effectivement besoin d’être réopérés. Dans d’autres cas, un 2e transfert est nécessaire pour un contrôle qui ne peut s’effectuer sur place.

Oui si nécessaire. Il arrive qu’ils reçoivent des soins dentaires, ophtalmologiques, dermatologiques…

Principalement de pays d'Afrique subsaharienne et du Maghreb, ainsi que du Moyen-Orient.

Plusieurs éducateurs sont polyglottes. Et puis, les enfants s’adaptent très rapidement. Ils apprennent et comprennent très vite les mots simples de la langue française.

Jardin d’enfants, école, ateliers couture ou cuisine. Durant l’année, des pique-niques ou diverses sorties (cinéma, cirque) sont organisées pour les divertir.

Sans ce transfert en Suisse, ces enfants seraient malheureusement condamnés à plus au moins court ou long terme.

Plusieurs religions cohabitent fraternellement à La Maison. Aussi fêtons-nous ensemble, dans le respect des uns et des autres, les différentes fêtes qui ponctuent le calendrier.

Non, La Maison vit 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Il n’y aucune fermeture annuelle. Les enfants ont besoin d’une prise en charge permanente, la maladie ne prend pas de congé !

De la lingerie à l’infirmerie en passant par la cuisine, l’administration et l’entretien, sans oublier le personnel éducatif, ce sont au total 45 personnes – 36 postes en équivalent plein temps – qui s’occupent des enfants pendant leur séjour, sans compter les stagiaires et les physiothérapeutes (appelés à la demande).

Dans ce lieu d’accueil unique en Suisse, une structure professionnelle encadre des jeunes qui se destinent au métier d’éducateur. Environ 20 stagiaires se forment chaque année.

Dès leur arrivée, les enfants reçoivent, en fonction de la saison, un trousseau d’habits et de chaussures. Lors de leur départ, leur valise est remplie d’habits pour eux, mais aussi pour leur famille.